chani.sabaty@yahoo.f

De la danse, première passion, à la scène de théâtre, première expérience professionnelle, puis au plateau de tournage…

Des bancs de la Khâgne, à l’écriture de pièces jeune public pour les besoins de mes mises-en-scène (notamment pour l’ARIA)…

C’est finalement enceinte, et à l’occasion de la création d’un collectif d’artistes « Les 100 Culottes » que naît l’étincelle : la nécessité de l’écriture scénaristique, de la réalisation de ce projet…la nécessité de ce film !

(…)

Et finalement toujours la même envie (…) de raconter une histoire, ainsi que le constat que toutes les expériences précédentes (…)

PROJET : Scalatorium

SA RECHERCHE 

Un accompagnement, un diffuseur

 

SYNOPSIS :

Tous les matins, Sophie empreinte les couloirs du métro. Oppressée par la foule et le stress ambiant, elle peine à progresser. Depuis quelques jours elle est intriguée par une petite porte de service située sur son trajet. Ce matin, elle se décide à l’ouvrir. Sophie bascule alors dans un tout autre monde, et se retrouve face à un mystérieux escalator qui transporte ses voyageurs dans leurs souvenirs…

NOTE D’INTENTION :

Ce court métrage estimé à une 20taine de minutes questionne le rôle de la mémoire et de l’expérience comme « armes de défense » contre le manque de confiance en soit. C’est une comédie fantastique qui se veut légère et énergique avec une grande partie du travail qui sera chorégraphiée. Quand Sophie pénètre dans le Scalatorium (grâce à son audace et à sa curiosité), elle entre dans une sorte de monde parallèle avec sa hiérarchie, (le capitaine, les régisseurs-acteurs et les pédaleurs) et ses règles. En effet, le capitaine lit sur son écran de contrôle les souvenirs qui sont logés dans la mémoire du passager. Il détermine alors les actions et mise-en-scènes que les régisseurs-acteurs devront mettre en place autour du passager pour le faire voyager dans son passé. Les différents allers-retours entre les souvenirs du passager et la réalité du Scalatorium sont rendus possible par la présence systématique de stimuli de différentes natures (un objet, un geste, une phrase, une chanson…) et qui sont autant de portes de communication entre ces 2 espaces. Le côté « Cheap » et « bout de ficelle » de ces mises en scène et de leurs accessoires vient contraster avec la réalité des souvenirs du passager, en l’occurrence ici de Sophie, pour souligner l’aspect comique. Les pédaleurs, au sous-sol, font « tourner » tout ce petit monde dans le « bon sens » pour que tout puisse s’enchaîner correctement et que le passager, qui est alors comme sous hypnose, puisse être transporté à travers ses souvenirs jusqu’à la sortie. Mais que se passe-t-il quand « ce monde » se met à tourner « à l’envers » et que les souvenirs s’entassent dans le désordre un peu comme dans un cauchemar ? Malgré les couacs, la magie opère encore, et Sophie, une fois sortie de ce « manège » un peu spécial, est changée. Galvanisée, elle décide de ne plus subir son quotidien et le monde qui l’entoure et de faire de sa vie une danse….

GENÈSE DU PROJET

C’est la danse depuis l’enfance qui m’a menée au théâtre ; le théâtre c’est devenu mon métier en 2005. Depuis, je travaille aussi bien sur les planches que sur les plateaux de tournage. De comédienne-danseuse, je suis devenue metteur-en-scène sur certains projets théâtre. C’est dans cette dynamique et ce désire d’approfondir mon travail tout en explorant de nouvelles pistes que je me suis mise à écrire ce premier film. L’idée de ce film est née lors d’une séance de travail avec les membres d’un collectif artistique dont je fais partie. Une collègue nous confiait son problème de vertige lorsqu’elle empruntait le plus grand escalator de Paris. Elle était alors « obligée » de prendre le temps et de rêvasser…J’ai tout de suite eu envie de tirer le fil de cette idée et d’en développer le mécanisme d’une histoire ! En ce qui concerne les lieux de tournage, la partie du film qui se passe dans le Scalatorium et la fin qui se passe sur une esplanade, devront se tourner sur le continent. Je voudrais par contre tourner la partie des souvenirs dans la région de mon enfance en Corse et plus précisément dans le Giussani. En outre, Robin Renucci, directeur de l’ARIA, avec qui je collabore très régulièrement, m’a donné l’autorisation d’utiliser la Stazzona, formidable lieu de théâtre, comme studio de tournage pour certains décors intérieurs que nous construirons avec Nicolas Girault (Scénographe des réalisateurs Abel et Gordon notamment, et avec qui j’ai déjà collaboré pour le théâtre). Enfin, pour ce premier film, j’ai fait appel à un co-réalisateur, Jean-Christophe Savelli, qui a déjà réalisé plusieurs courts-métrages, qui est également étalonneur, et qui a accepté de m’apporter son concours pour le tournage.

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